Peut-on travailler avec une discopathie dégénérative ?

Peut-on travailler avec une discopathie dégénérative ?

La discopathie dégénérative est une affection courante qui touche les disques intervertébraux. Ces derniers sont des sortes de coussinets qui amortissent les chocs entre les vertèbres. Au fil du temps, ils peuvent s’user et entraîner des douleurs chroniques et une diminution de la mobilité. À partir de ce moment, de nombreuses personnes se demandent s’il est possible de continuer à travailler avec une discopathie dégénérative. Si vous souffrez de cette pathologie, vous vous interrogez peut-être sur votre capacité à maintenir une activité professionnelle, tout en gérant la douleur et les limitations physiques associées. Découvrez ici l’impact de la discopathie dégénérative sur la qualité de vie et le travail et comment vous pouvez adapter votre quotidien pour continuer à être actif.

Que faut-il comprendre de la discopathie dégénérative ?

La discopathie dégénérative est souvent liée à l’âge, mais elle peut également survenir chez les plus jeunes à la suite d’une blessure, ou en raison de prédispositions génétiques. Les symptômes varient d’une personne à l’autre, mais incluent généralement des douleurs dans le bas du dos, des raideurs, et parfois des sensations de fourmillements dans les membres. Ces signes peuvent fluctuer et rendre certains jours plus difficiles que d’autres.

La discopathie dégénérative est une maladie progressive, elle ne conduit donc pas systématiquement à une perte de mobilité et une invalidité complète. Avec des remèdes adéquats et des ajustements, toute personne atteinte peut maintenir une certaine qualité de vie et continuer à travailler.

Adaptez votre environnement de travail

Pour travailler avec une discopathie dégénérative, vous devez faire des ajustements pour soulager l’inconfort et prévenir l’aggravation des symptômes. Si votre activité professionnelle implique de rester assis pendant de longues périodes, veillez à adopter une bonne position. Un siège ergonomique, ajusté à votre morphologie, peut par exemple faire une grande différence. De plus, pour éviter la raideur et la douleur, prenez des pauses régulières pour vous lever et faire quelques mouvements d’étirement.

Si votre emploi est physiquement exigeant, vous devrez peut-être adapter vos activités pour réduire la pression sur votre colonne vertébrale. Cela pourrait inclure l’utilisation d’équipements appropriés, ou la réorganisation de votre espace de travail pour minimiser les mouvements brusques et répétitifs. Dans certains cas, une réaffectation à des activités moins contraignantes peut être nécessaire.

Gérez la douleur physique et les symptômes au travail

Gérez la douleur physique et les symptômes au travail

La gestion de la douleur est importante pour ceux qui souhaitent continuer à travailler avec une discopathie dégénérative. Pour soulager les symptômes, vous pouvez utiliser des :

  • médicaments anti-inflammatoires,
  • thérapies physiques,
  • analgésiques, etc.

En complément de ces médicaments, des techniques comme la relaxation ou l’acupuncture peuvent vous aider à atténuer les douleurs.

Discutez également de votre maladie avec votre employeur. Un dialogue ouvert peut permettre de trouver des solutions adaptées comme des horaires de travail flexibles ou la possibilité de travailler à domicile certains jours. Ainsi, vous pourrez maintenir votre productivité sans sacrifier votre santé.

À quel moment envisager un changement d’activité professionnelle ?

À quel moment envisager un changement d’activité professionnelle ?

Dans certains cas, la discopathie dégénérative peut vous mettre dans une situation d’invalidité qui vous pousse à un changement de carrière. Si vous constatez que, malgré les adaptations, votre état de santé s’aggrave et que vous êtes constamment épuisé, pensez à exercer d’autres activités professionnelles.

Vous pouvez par exemple vous reconvertir dans un domaine moins physique ou passer à un poste à temps partiel pour mieux gérer vos douleurs. Cependant, avant de prendre une décision, consultez un médecin du travail ou un spécialiste de la réadaptation professionnelle.

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